Bribre d'un vieux monsieur plus très dangereux

Vieux monsieur étouffé d’un passé qui s’est construit malgré. Je m’ouvre les tiroirs mes textes me sautent. Me prennent à la. M’écrase le. M’épuise. Moi plus de les mots mêmes

Mon siège moche mais moelleux me permettait d’écrire sans mal. Peut-on passer toute sa vie dans la même pièce chevillé au même fauteuil arrimé au même bureau ? Oui jamais la tâche ne m’avait lassé. De l’immobilité. Des heures je me sentais vivre durant. Sans corps. OUI

ai beaucoup gagné
OUI de l’argent
OUI des amis OUI
OUI des ennemis OUI
OUI mon heure de gloire OUI

OUI OUI. Fus un homme de lettres. L’écriture m’existant conduisait le futur et m’ancrait le passé. Les mots me procuraient l’énergie pour durer un peu plus. Leurs présences sécurisaient mes tiroirs. Signaient ma vie vivante. L’étagère derrière mon dos de ma vie de mes livres passés m’assurait l’à venir de mon avenir. OUI OUUIIII

Vieux monsieur étouffé d’un passé qui

s’est construit malgré. Je m’ouvre les tiroirs mes textes me sautent. Me prennent à la. M’écrase le. Etouffé. M’épuisé. Moi plus de les mots mêmes. Veux le vécu vivant et le corps qui bouge et. Veux sortir du. Avant qu’il ne soit trop tard. Ne suis plus dangereux. Maintenant que vieux. Plus besoin de continuer à fabriquer un futur passé. Plus de fabriquer plus de continuer plus d’à créer et

vivre dans le maintenant maintenant

Il y eut l’apparition de les mots mêmes. Machine littéraire, lancé, le beau tracé autoroutier ; libre enfermé par de la nécessité de les mots

vertige du public. Survie. Vomi public. Naissance des regards. OUI. La lecture me créait. Rendu public. Rendu au public ; c’est sûr, elles allaient défaillir. Alors IL se sentait fort invincible brillant intelligent excellent n’excellant dans l’espoir d’un plus à vivre. D’un plus de vivre. IL existait dans le quand même un peu. OUUUIIIIIL et gavait moi de lui de nous de ce futur qui nous attendait que nous allions vivre ensemble. Protégé par leurs corps à elles

ai construit ce moi l’auteur avec épaisseur et odeur d’un moi. Plein de le vivre avais enfin un corps pas à moi. En corps et voix de l’un l’autre. Je me suis vêtu du

Pouvais quand même pas tout taccepter. NON. Rentrer dans le moule. NON. Pas possible taccepter. NON. Pas pu dans le moule. Pas adapté le moule. NON. Mon corps dans le corps de l’auteur protégé par les corps des lectrices apaisait la rébellion. Mais surtout choisir les phrases belles. Consacrer les mots mêmes pour éviter la guerre. Œuvrer au vrai au faux du show du spectacle de la scène d’avec le doublement du je en IL. Et ai presque oublié celui que ne voulais pas être ; l’état dans lequel ne pouvais pas ; la direction que ne pas non plus ; la direction qu’aurais dû si pas

empêché. A cause de la séduction de les mots bien bien. Empêtré dans les regards de ces corps. Assommé par IL qui muselait je qui se croyait ainsi protégé par qui quelle connerie quelle belle saloperie. Vertige de la schizophrénie de l’instant vécu de l’oralité

Chères mes lectrices de mes histoires dont la présence m’égarait rassurait. Fouillé dans le fond, remué les viscères, cherché, pressé, appuyé, éjecté, et les voilà remontés apparus. Les mots bons. Les mots gentils. Bien jolis. Qu’attaqueraient pas qui seraient pas dangereux. Qui ne contribueraient pas à mon meurtre

Les mots pour masquer l’image sur laquelle n’avais pu poser. Tenter de m’effacer l’image d’un souvenir interdit par les personnages de mon réel ; l’impossible photographie d’un vécu à vivre qui fut volé ; l’image qui aurait pu prouver l’inaccessible désir. La comédie j’ai dû jouer. L’homme de lettres j’y ai cru

à force de jouer la comédie forcément l’accident arrive. De plus en plus de mal avec mon pauvre corps âgé. Suis devenu une vieille peau fripée. Plus de force pour créer mon réel parallèle. Fatigué. Epuisé. Pas la dépression du vieux. Ni vieux ni déprimé. Lassitude. Fatigué d’inventer

Courbatu foutu fichu

ventre aviscéré. Mais NON pas la fin NON. Peuvent pas me le décider. Tenir encore un peu. Ne pas laisser encore m’l’imposer. Tenir Ecrire Tenir. « Des hommes et des femmes vont bientôt s’asseoir

autour d’une grande table dans une pièce dont les murs recouverts de miroirs. Un homme en chemisette debout va alors les regarder ; les uns après les autres. La table occupera la majeure partie de l'espace disponible. Ils seront coincés contre le mur suffoquant dans la pièce surchauffée remuant leur paire de fesses sur leur chaise chacun. Trop imposant le groupe qui pour la pièce ? »

A force de jouer la comédie mauvaise
Forcément l’accident arrive
Ils se vengent les personnages qui me fuient

Oser finir debout. Lutter encore un peu à l’âge du temps du bilan de l’âge. Condamné au fauteuil bientôt. Maintenant que

je deviens un vieux monsieur. À force de jouer la comédie de la phrase belle forcément l’accident arrive. Tenir le livre impossible. Moi l’homme en chemisette qui fume devant un miroir, moi le garçon du café qui doute, moi moi le détective qui perdant ses cheveux y gagne des poils, et aussi moi la commissaire de la police de la culotte qui gratte dans le dos, j’étais eux. Maintenant que. Voudrais me bouger seul

A force de jouer la comédie mauvaise
Epuisé de la jouer la comédie mauvaise

Résister malgré tout. Certains de s’écrier « T’es complètement !!!! ». Folie n’est pas folie. Folie fait vie. « Nouvelle scène avec bureau, table, fauteuil, chaises, étagères et miroir : lumière grand jour, un homme en chemisette est assis devant le bureau en bois recouvert en partie de cuir fauve. » Poursuivre, creuser, rendre mon histoire crédible, donner du fond aux personnages, apitoyer mes lectrices sur les malheurs du monde, les faire pleurer une empathique petite larme. Faut décrire une vraie douleur qui se voit, une pas cachée mal enterrée. Et rapporter dans les moindres détails les symptômes : vésicules purulentes, plaques eczémateuses, rougeurs suintantes, rubéfactions putrides, etc. Ecrire à leur goût bien bien, avec les mots bons. Comme travailler pour la scolaire note. Si simple de travailler pour une pour faire plaisir au et aux pour ne pas être trop nul devant les. Avant. Et maintenant. Casser les phrases. Plus de la sécurité. Faut casser la syntaxe de l’bon goût qui tue

Mes goûts ? J’en ai eu. Bien avant avant qu’ils décident de faire du moi ce que ne voulais pas l’être. Pour éviter l’absorption dans leur monde : surtout pas de goût. Sans goût j’évitais leurs manœuvres. Car dangereux avec leurs critères de goût. Nous détruisent avec leurs goûts qui en sont mais qui ne sont pas les leurs. Ai renoncé à du moi. A cause de la leur morale

j’ai bien vécu de l’avis de les tous
sans goûts. Sans l’goût

dans leur norme à eux tous j’étais. Pourquoi ai-je longtemps cru que eux = tous ? L’une équation de l’absence d’horizons et de possibles possibles. Ils avaient réussi à me faire croire que leur monde bien bien (le mien aussi puisque nous étions unis par delà les liens zindéfectibles) englobait le monde. Qu’il n’y avait pas lieu de chercher d’autres lieux bien pour moi. D’où ailleurs=interdit d’où aussi toi=nous restes zici sans bouger. Avant je l’ai bien vécu de l’avis de tous. Ne s’indignaient pas que d’aucuns combats contemporains dans mes livres ni d’aucune politique du vivre en commun. Sans goût sans bouger. L’avec un de le manque à cacher, une de la sensation de le creux à taire, un de le sentiment de le désir raté qui pourrait si seulement

maintenant que faut. Ecris un livre engagé qui soutient les luttes des corps qui malgré toujours

Cela serait l’histoire d’un homme et d’une femme. Un détective et une commissaire de la police. Le détective perdra ses cheveux et s’inquiètera du temps qui passe. La commissaire qui a raté sa vocation (elle aurait aimé être la commissaire de l’exposition mais le hasard de la vie l’a placée commissaire de la police) se grattera le dos sous l’élastique de la culotte. Elle l’avait un jour sollicité pour une histoire de rouges éponges ; il n’avait pas adhéré à cette minable introduction ; il avait refusé ; puis tenté d’expliquer la requête un peu spéciale ; alors expliqué mieux que même si ; elle était de plus en plus confuse ; alors il s’était levé ; alors qu’il avait encore tous ses cheveux à cette époque. Echapper à ce mortifère. Non quand même pas tout taccepter. Depuis elle détestait le brutal monde dans lequel sa profession lui avait imposé de vivre. Elle avait demandé sa mutation. Après plusieurs entretiens avec les Humaines Ressources qui prouveront leur aptitude à l’adjectif

Cela serait l’histoire d’une femme et d’un homme. D’un détective et d’une commissaire de police. Elle qui perdra ses cheveux qui s’inquiètera du temps qui passe. Lui qui se grattera le dos. Avant le début du livre, quelques vécus ensemble dont ils ne parleront que très peu, même si la connaissance de leur intimité pourrait aider la lectrice à mieux percevoir les nœuds de leur aventure aventureuse. Lorsque le roman débute, la commissaire arrive dans un service dédié à la lutte contre la délinquance des cols blancs, affectée dans une équipe de recherche boursière parce que spécialiste d’art contemporain ; la violence de l’affectation ne l’affectera pas sur le moment. Recalée par ses collègues masculins, elle sera contrainte d’enregistrer sur son ordinateur les dynamiques boursières des places fortes mondiales fortes. Seule dans le petit bureau dessous les combles, elle dissipera son temps à l’apprentissage des subtilités de la programmation informatique puis découvrira par hasard des mouvements infinitésimaux de transactions. Seule dans le petit bureau dessous les combles, face au miroir

seule devant un bureau en bois recouvert en partie de cuir fauve, cela serait la commissaire, l’héroïne des temps du futur, qui lutte au quotidien face à la maladie qui ronge son corps. Dans une inimaginable abnégation, elle se bat contre les forces du mal et finit par triompher grâce au soutien actif et affectueux du détective. Un livre de toute l’urgence de la

la commissaire. Oui cela serait le travail de la commissaire qui consistera à enregistrer sur son ordinateur les dynamiques boursières des places fortes mondiales fortes. Très intelligente et incomprise de ses collègues, elle usera OUI son temps libre pour s’initier aux subtilités de la programmation informatique. S’amusant un jour de pluie avec des données-data, la commissaire découvrira par hasard des mouvements infinitésimaux de transactions. Un vol faramineux/volumineux se prépare sous ses yeux ébahis OUI. Récusée par la hiérarchie, elle sera contrainte de faire appel au détective qui mènera une enquête de terrain planétaire, qui l’entraînera dans une aventure délicieuse et politique au cœur de la misère humaine qui ruine et ruinera peut-être l’humanité toute entière. Car elle suspecte les pauvres du monde entier d’acheter progressivement les actions des entreprises cotées en bourse qui les affament. Puisque le pouvoir vient de l’argent, ils ont décidé de prendre le pouvoir. Puisque les actionnaires ont tous les droits donc ils auront tous les droits. Finis les corps meurtris par les tâches, finis les enfants déscolarisés, les femmes battues et violés, finie la misère. OUI le petit peuple va prendre le pouvoir grâce à la puissance d’Internet. Dénoncer le trafic en cours ou participer au mouvement d’émancipation des masses, la commissaire se trouvera

face à un cas de conscience grave

Fallu que la conscience qu’avait bien travaillé fallu que la conscience qu’avait si bien travaillé qu’elle s’est fatiguée à lutter contre qui commandait

Fini par comprendre le pourrait si seulement. Découvert qu’il suffit de beaucoup pour tout d’un coup effacer l’avis de tous. Du coup le doute. Après des années de non goût et une longue échappée à leurs impératifs de goût de la leur morale l’est enfin venu le temps. Il m’a suffit de franchir le pas pour. Dépasser la nécessité de la survie. D’un coup

l’évidence ! D’un coup le basculement ! Du coup le faux de leurs zéquations a sauté à ma gueule. Tout d’un coup ? Le pas en avant du pas en arrière du doute qui porte

Le siège moche mais moelleux derrière mon dos me permettait d’écrire dans l’immobilité des heures sans mal

OUI des amis
OUI des ennemis
OUI heures de gloire

OUI les vieux messieurs radotent. Le futur n’existe plus. Le présent tout juste un peu grâce au passé qui refoule dans la gorge. Parce que futur devenu court parce que futur qui tend vers rien égal zéro. Paroles sans et corps. Le corps disparu englouti dissous dans les rides anéanti par les cellules qui déconnent qui ne veulent plus se réparer ni travailler qui ni plus se reproduire qui trop crevées. La vieillesse c’est le délire cellulaire l’explosion du fonctionnel le retour du non-sens

Mon corps qui veut plus
Mon corps qui ne peut pas plusse

englué dans l’image interdite des corps arrêtés du mouvement. Fallait bien rester l’évité. Jamais compris le vécu du corps. Demeurer l’empêché enfermé dans les gentils mots pas gentils qui détruisent à petits feux. L’enfermé dans les mots bien bien. Alors jamais plus le regard ni la rencontre des corps. Alors arrivée des lectrices + honneurs + reconnaissance = comédie mauvaise. Maintenant moi vieux monsieur pas le danger. J’ai droit maintenant. D’un peu de vécu. Que le passé mort le risque loin

j’ai le droit maintenant que NON NON toujours peur des mots qui frappent. NONL. Coup dans le dos. NONL. A cause des mots parfois perfides alors pas d’osé pas d’lutté contre les démons de l’enfermé qui encore aujourd’hui. Alors prends dispose du corps des autres de la voix des autres du mouvement des autres. Auteur metteur en scène chorégraphe de mes personnages

NON c’est fini. NON plus jamais d’empêché. Explose l’ordre des choses. Maintenant. Fallu du temps car d’abord se défaire de ce qui m’avait été imposé et après ensuite se plonger dans l’inconnu de mes goûts oubliés. Fallu la conscience grave de mon inconscience pour me détacher de leurs goûts

de plus en plus difficile. Beaucoup dedans la tête dedans le corps. Plusse toujours plusse

de la nécessité de les mots encore et encore

Avant interdit de parole, ai dû simuler un l’auteur que ne suis pas, pour enfin une parole reconnue. Pardon à ceux et celles sans qui je n’aurais jamais eu de voix. Vous m’l’comprenez ? Pas le droit de parler parce que parler = pourrait poser des questions = pourrait nous foutre dans la merde du passé de l’histoire et de l’histoire du passé = pourrait remuer la merde qu’il faut surtout pas se souvenir = pourrait foutre la merde alors que la merde c’est fait pour être éliminée. Avant interdit de parole. Interdit de phrase. Interdit de mots. C’est pas dangereux les sans mots

A force de jouer la comédie
A force de vivre sans parler
Parler sans vivre forcément l’accident arrive

Plus d’énergie pour tenir la longueur du livre. Vieux fatigué condamné aux préludes incessants. Qui bute sur les personnages de la vie des OUI OUI d’avant. Répété dans l’impasse des mots mêmes. Plus que des rebuts à cause de l’image interdite. Condamné à relier chaque bribe avec les plus anciennes. Préposé par l’histoire à

tricoter une longue bribre d’errances et de répétitions

Coincé maintenant que trop vieux pour jouer la comédie mauvaise. Maintenant plus d’écrire sans voix des voix. Plus des textes muets du « Pas le droit de parler parce que parler = pourrait poser des questions = pourrait nous foutre dans la merde du passé de l’histoire et de l’histoire du passé = pourrait remuer la merde qu’il faut surtout pas se souvenir = pourrait foutre la merde alors que la merde c’est fait pour être éliminée ». Maintenant que je suis un monsieur pas dangereux

qu’est plus qu’un passé qu’a jamais existé parce qu’eux n’ont pas voulu. Maintenant que

dans le dedans de là où pas tous vont. Tout ceci me dépasse. Vont m’en vouloir. Maintenant que. Vont me quitter pour un autre qui les fera rêver encore. Pas voulu être l’éliminé

OUIL. Encore un peu. Encore de les réunir. Encore de former un tout. Vite de peu du temps de l’énergie. Un polar de commissaire et de détective préoccupés par un vol volumineux/faramineux qui menace la planète toute entière

Oui une intrigue interplanétaire
Oui un cauchemar mondial
OUI elles ne vont pas être contentes mes lectrices

OUI et le détective qui perd ses cheveux, il va sauver le monde avec la commissaire qu’a très très mal dans le dos ; et le monde-eux, ils vont le féliciter, le remercier ; et le monde-eux seront à ces genoux à lui de pauvre détective qui perd ses cheveux-MOI et d’elle la commissaire qu’a très très mal dans le dos-MOI. Et alors le pauvre détective qui perd ses cheveux et elle la commissaire qu’a très très mal dans le dos leur détruiront leur sale gueule de merde, les écrabouilleront lui avec ses gros godillots et elle avec ses talons aiguilles. Et alors eux cracheront leurs molaires et ne pourront plus jamais parler ; et alors eux ne pourront plus jamais se relever, pourriront, et plus jamais nous tuer. Et mes grosses connes ne seront pas contentes, mais elles n’ont jamais rien compris aux histoires d’amour. Mes lectrices d’avant. Celles qui croyaient aux mots jolis qui font mal à personne parce qu’ils sans les questions. Et lui l’éditeur d’avant ne sera pas content non plus. Non. Car je vais en trouver un autre parce l’autre nouveau comprendra ; qu’il faut chercher des nouvelles qui savent qui savent pas ; des qui savent n’attendre de l’auteur d’aucunes vérités ; que moi l’auteur d’avant en a suffisamment tapé des histoire d’amour qui finissent bien ; que d’ailleurs il s’en tape des histoires d’amour ; que maintenant que je suis un vieux monsieur pas très dangereux

Le siège moche mais moelleux derrière mon dos me permettait d’écrire sans souffrir de l’immobilité des heures durant sans mal. Je me sentais vivre. Et j’ai beaucoup écrit

De l’argent OUI
Des amis De l’argent OUI
Des ennemis De l’argent OUI
J’ai eu mon heure de gloire De l’argent OUI

Les mots me procuraient l’énergie pour durer un peu plusse. Malgré eux. OUI. Parce que maintenant je suis un vieux monsieur très très dangereux

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